| En ce 26 Mai 2022 j’apprends le décès accidentel de Michel DAILLY.
L’AFCAM vient de perdre son fondateur, son père spirituel, le premier à avoir pensé que l’arbitrage était un tout, une fonction, une passion, commune à toutes les disciplines sportives. Depuis fin 1984 Michel n’a jamais cessé de penser « multisports » de réfléchir à la condition de l’arbitre et du juge sportif, de travailler pour une réelle représentativité des arbitres.
Personnellement je perds un frère avec lequel j’ai travaillé au quotidien depuis plus de 37 années, une formidable source d’inspiration, un modèle, un guide. Les arbitres et juges sportifs sont aujourd’hui orphelin de leur père spirituel.
Nous présentons à Jeannine, son épouse et à Philippe, son fils, nos condoléances attristées. Nous partageons leur peine. Nous sommes aujourd’hui plus de 240 000 à pleurer celui qui fut un novateur, un précurseur, celui grâce auquel l’arbitrage sportif a obtenu ses lettres de noblesse, celui qui depuis plus d’un demi-siècle démontrait que l’arbitre ou le juge est un personnage fondamental du sport, un acteur du sport à part entière.
En créant l’AFCAM, il avait créé la première association au monde réunissant tous les arbitres et juges de toutes nos disciplines nationales. Sa passion pour l’arbitrage et les arbitres et juges ne s’est jamais démentie. Mardi encore nous avons travaillé ensemble sur quelques sujets délicats.
Qu’il repose en paix. Le paradis du sport et des arbitres l’accueillera avec respect et lui demandera certainement de poursuivre sa mission.
Il va nous falloir apprendre « la vie » sans lui, sans cet éclairage scintillant qu’il apportait sans cesse, sans sa passion débordante et sa bonne humeur communicative.
Où que tu sois, Michel, tu resteras notre guide et notre inspirateur Lire la suite |
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Cet édito aurait dû être un cri de victoire depuis déjà 1 semaine.
Mais la situation mondiale dramatique et fort triste, la situation de l’Ukraine en guerre, celle de toutes les organisations sportives en train de prendre des mesures draconiennes à l’encontre de l’agresseur, tout cela m’empêchait de crier victoire et d’utiliser un mot guerrier loin de l’image que l’on se fait du sport.
Néanmoins, il faut le dire, nous sommes heureux que la loi sur la démocratisation du sport en France votée le 24 février 2022 à l’Assemblée Nationale contienne deux articles consacrés à l’arbitrage et aux arbitres ainsi qu’une reconnaissance de notre action ; un Député et avant lui un Sénateur ayant notamment affirmé que les arbitres Français étaient eux aussi des ambassadeurs de notre pays !
Examinons maintenant les textes :
« Art. L. 131 15 3 : Les statuts des fédérations délégataires prévoient les modalités selon lesquelles les sportifs de haut niveau participent aux instances dirigeantes de la fédération. Ils créent à cet effet une commission des sportifs de haut niveau, composée de membres élus par leurs pairs, qui désigne deux représentants, un homme et une femme, pour siéger dans les instances dirigeantes de la fédération délégataire, avec voix délibérative. Des représentants des entraîneurs et des arbitres, élus par leurs pairs, siègent avec voix délibérative au sein de l’organe collégial d’administration de la fédération délégataire ».
Cette dernière phrase, qui fut très contestée, et sur laquelle nous travaillons depuis une décennie a pu passer grâce à l’aide des rapporteurs de la loi qui effectuèrent un travail remarquable. Depuis l’abolition de ce droit par la loi Buffet, nous y avons travaillé sans relâche et nous l’avons enfin obtenu !
Vous trouverez ci-dessous, soulignés, les ajouts votés par les Députés et qui formalisent enfin des droits aux arbitres et juges figurant sur la liste des juges et arbitres de Haut Niveau. Cette liste existait et nous avons beaucoup travaillé avec les fédérations pour qu’elle soit tenue à jour depuis 1994, mais cette liste n’apportait rien, sauf le bénéfice des CIP, et encore. Aujourd’hui elle se calque sur les droits de la liste des athlètes de haut niveau.
« Les sportifs et juges et arbitres de haut niveau figurant sur la liste mentionnée au premier alinéa de l'article L. 221-2 peuvent se présenter aux concours d'accès aux emplois de l'Etat, des collectivités territoriales, de leurs établissements publics ainsi que de toute société nationale ou d'économie mixte, sans remplir les conditions de diplôme exigées des candidats. Les limites d'âge supérieures fixées pour l'accès aux grades et emplois publics de l'Etat et des collectivités territoriales ne sont pas opposables aux sportifs ni aux juges et arbitres de haut niveau figurant sur la liste mentionnée au premier alinéa de l'article L. 221-2. Les candidats n'ayant plus la qualité de sportif de haut niveau ou celle d’arbitres ou de juge sportif de haut niveau peuvent bénéficier d'un recul de ces limites d'âge égal à la durée de leur inscription sur la liste mentionnée au premier alinéa de l'article L. 221-2. Cette durée ne peut excéder cinq ans.
Un décret précise les droits et obligations des sportifs de haut niveau, des sportifs Espoirs et des sportifs des collectifs nationaux et des arbitres et juges sportifs de haut niveau. Il définit notamment :
. Les conditions d'accès aux formations scolaires, universitaires et professionnelles aménagées, en lien avec les services de l'Etat et les régions ;
. Les modalités de la formation sportive et citoyenne du sportif ;
. Les modalités d'orientation destinées à construire un projet professionnel adapté à chaque sportif ainsi que les dispositifs de formation et d'insertion pouvant être mobilisés ;
. La participation à des manifestations d'intérêt général.
Enfin dernier point l’article L. 221 12 est abrogé car il prévoyait pour les juges et arbitres de haut niveau un décret qui n’a jamais vu le jour.
Dire que ces textes nous vont droit au cœur est un vain mot, car ils sont l’aboutissement d’un très long travail, pendant lesquels les arbitres et juges furent peu écoutés et très peu entendus. Mais aujourd’hui nous sommes reconnus, et c’est bien cela le plus important !
Je voudrais remercier l’ensemble du comité exécutif de l’AFCAM qui m’a toujours poussé à aller plus loin et à remettre cent fois le métier sur l’ouvrage.
Toute ma reconnaissance et celle de l’AFCAM vont à quatre députés qui ont fait un gros travail de fond afin de convaincre l’Assemblée Nationale que les Juges et Arbitres sportifs sont eux aussi des Ambassadeurs du sport Français. Il s’agit de Madame la Députée Céline Calvez et de Messieurs les Députés Belkhir Belhaddad, Pierre-Alain Raphan et Cédric Roussel.
Patrick VAJDA Président de l'AFCAM Lire la suite |
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J’ai tardé à vous présenter mes vœux cette année ; il y avait, en effet, un problème chaud et important sur lequel il nous fallait travailler.
La loi sur la démocratisation de sport en France devrait être soumise aux Sénateurs à partir du 18/01. Elle fut adoptée par les députés en 2021, et fut largement retravaillée par le CNOSF pour la présentation aux Sénateurs.
L’AFCAM a présenté un amendement concernant la représentation des arbitres et juges au sein des comités directeurs des fédérations, amendement qui ne fut pas repris par le CNOSF, et que nous avons fait parvenir à tous les Sénateurs après une audition par le Sénateur Savin, rapporteur de ce texte devant le Sénat.
Alors même que par cette loi les athlètes vont très certainement obtenir une représentation automatique au sein des CD des fédérations, les juges et les arbitres sportifs sont délibérément laissés de côté. Il est probable qu’en cette période troublée par la crise et par des comportements parfois dramatiques à l’égard de nos collègues, on estime que nous n’avons rien d’intéressant à dire, nous qui sommes des hommes et des femmes inclus dans le jeu et sans lesquels aucune compétition ne pourrait avoir lieu. Cet ostracisme m’interpelle et le côté « fais ton métier d’arbitre et tais-toi » est exaspérant.
Mais notre déception ne s’arrête pas là ! Le rapporteur de la loi au Sénat a fait voter par la commission spécialisée (alors même qu’il nous avait auditionné) un amendement dont voici la teneur.
Il ajoute à la proposition de loi, dans son Titre III, une catégorie nouvelle celle « des arbitres de haut niveau des sports professionnels ». Or il existe depuis 1994 une liste des juges et arbitres de haut niveau (calquée sur la liste des athlètes de haut niveau (HN)). Elle comporte en moyenne sur les dix dernières années 550 noms. Malheureusement cette liste attend depuis sa création les décrets qui donneraient un statut réel aux juges et arbitres de haut niveau ; or ces décrets, malgré plusieurs propositions de notre part, n’ont jamais vu le jour. Les juges et arbitres figurant sur cette liste, qui sont tous des intervenants de niveau mondial ou olympique, ne peuvent pas se prévaloir de leur appartenance à cette liste pour obtenir, par exemple, des facilités dans leur travail, que leur employeur soit privé ou public, afin de s’entrainer ou tout simplement d’aller arbitrer en France ou bien à l’étranger. Ils doivent tous jongler avec des horaires de travail délicats, et des horaires de transport et d’arbitrage qui les mobilisent d’une manière permanente au détriment de leur vie de famille, et/ou de leur vie professionnelle. Aujourd’hui, nous nous interrogeons : que représente la notion de « sport professionnel » puisque cette notion n’existe, à priori, dans aucun texte, les athlètes de haut niveau étant aujourd’hui et dans quasiment tous les sports, des professionnels, retirant du sport le principal de leur revenu même si dans certains cas il est extrêmement faible ?
S’agit-il de créer une catégorie spécifique à l’intérieur des juges et arbitres de HNqui ne toucherait que ceux arbitrant les sports professionnels, c’est-à-dire le petit nombre de sport ayant une « ligue professionnelle » ? Nous le craignons et si notre crainte se vérifie cela veut dire que plus de 60% des arbitres et juges figurant sur la liste du HN seraient exclus de cet aménagement ; cela signifierait également que l’on avantagerait les sports les plus riches au détriment des sports « pauvres », les arbitres professionnels au détriment des arbitres amateurs, les mieux rémunérés au détriment de ceux qui y sont de leur poche.
A l’inverse l’AFCAM, et nous le disons depuis plus de 15 ans, serait favorable à la création d’un statut de l’arbitre ou du juge de Haut Niveau calqué sur celui des sportifs de Haut Niveau et qui s’appliquerait à tous ceux figurant sur la liste annuelle du Ministère des Sports. Ce statut pourrait créer quelques facilités en matière de formation, d’aménagement du temps de travail, de création d’outils de reconversion, et permettrait à cette liste des juges et arbitres de haut Niveau d’avoir sa raison d’être.
La proposition du Sénateur Savin rassemblerait alors sous une même bannière tous ceux qui représentent la France à l’étranger et dans les plus grandes compétitions mondiales et qui remplissent les conditions pour être sur la liste existante, ces dernières pouvant être corrigées, modifiées, en un mot améliorées. (Une commission ANS/ Ministère/ AFCAM réfléchit sur ce point depuis plusieurs mois) Je me permets de vous livrer l’opinion de l’un de nos collègues venant d’un sport Olympique : « La proposition de loi actuelle vient seulement créer une niche parmi des arbitres qui disposent déjà de dispositions favorables et néglige complètement tout le reste du contingent arbitral qui n’en est pas moins dévoué, méritant, engagé, incontournable et … aujourd’hui démotivé à la lecture de ce projet. »
Nous avons informé les trois quarante huit sénateurs de notre position. Comme vous le voyez l’année commence fort ! Permettez-moi au nom du Comité Exécutif de l’AFCAM de vous souhaiter une année 2022sans Pandémie, une année qui nous permettra sans souci de pratiquer notre passion avec joie et bonheur, dans un climat de compréhension et de saine construction.
Patrick VAJDA Président de l’AFCAM Lire la suite |
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A la suite d’une interview du Président Watanabe, de la Fédération Internationale de Gymnastique, estimant que le jugement sans les juges mais avec l’intelligence artificielle était un jour envisageable, je me suis permis l’analyse suivante que je livre à votre sagacité. Tout ce qui permet à l'arbitre ou au juge de devenir meilleur et de tendre vers la perfection doit être pris en considération ! Mais à mon avis il y a plusieurs conditions à cela : 1/ Tout d'abord le sport est une pratique humaine et la décision finale, la prise de responsabilité finale doit rester humaine. 2/ Considérer la machine comme le preneur de décision est une dangereuse hérésie car la machine est programmée par l'homme et ce dernier peut également se tromper. 3/ Le sport est une pratique universelle, son arbitrage doit être universel. La technologie accentue le fossé entre les nations riches et les nations pauvres. A moins de considérer que les pauvres n'ont pas le droit à la même qualité d'arbitrage que les riches.... 4/ La technologie comme aide à la décision est parfois une bonne chose, mais dans certain sport elle a globalement affaibli le niveau d'arbitrage car en se focalisant sur la technologie les arbitres ne font aucun progrès sachant que l'erreur sera rattrapée par la machine. Je ne suis pas contre la technologie, je suis contre le "tout technologie" . L'être humain peut comprendre la psychologie du moment, des athlètes, du public, du risque (et les risques sont nombreux) ce que la machine ne comprendra jamais. L'adage "l'erreur est humaine" est devenu malheureusement une hérésie car même les sports les plus amateurs sont devenus des machines à faire de l'argent. Et c'est cet argent qui pourri tout y compris l'arbitrage qui lui est resté amateur dans 99% des cas. Avant de penser "machines" pensons humain, donnons à l'arbitre les moyens de s'améliorer au lieu d'en faire des corvéables. Quand ils seront parfaits alors la machine les rendra encore meilleurs ..... N'oublions jamais que sauf cas particuliers, une décision rend toujours heureux la moitié du stade et malheureux l'autre moitié ; en d'autre termes les critiques ne sont pas prêtes de disparaitre. Bonne fin d’année.
Patrick VAJDA Président de l’AFCAM Lire la suite |
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Pour les arbitres, une année qui pourrait peser lourd Les Jeux de Tokyo ont pu dérouler leur décor et offrir “une lumière au bout du tunnel“. Mais l’année 2021 restera, comme la précédente, dominée par les reports et les annulations, les contraintes et les incertitudes. Les athlètes en ont payé le prix. Les institutions ont tremblé. Le mouvement sportif a été secoué. Et les arbitres ?
Au terme d’une année où les juges et les officiels techniques n’ont pas été épargnés, FrancsJeux a interrogé Patrick Vajda, le président de l’IFSO (International Federation For Sports Officials). Son analyse n’incite guère à l’optimisme.
FrancsJeux : Quel bilan peut-on tirer de l’année 2021 en matière d’arbitrage ?
Patrick Vajda : Les données ne sont pas toujours faciles à recueillir et donc à analyser. Mais une chose est certaine : la crise sanitaire a eu un effet dévastateur sur les effectifs des arbitres et des juges. Avant le début de la pandémie, la courbe était ascendante, notamment chez les femmes. Mais l’arrêt des compétitions et les confinements successifs ont étouffé dans l’oeuf cette progression. Les femmes ont ralenti ou stoppé leur activité. Beaucoup n’ont pas repris et ne le feront peut-être jamais. En France, la baisse des effectifs atteint 25 à 30 % en moyenne, hommes et femmes confondus, avec quelques points supplémentaires côté féminin.
Peut-on craindre que le mouvement sportif manque bientôt de juges et d’arbitres ?
L’impact ne se verra pas tout de suite au plus haut niveau. Le phénomène touche en effet surtout les catégories inférieures, départementales et régionales, voire nationales. L’arbitrage professionnel n’est pas touché. Pas encore. Mais, à terme, il le sera lui aussi. La base va se restreindre. Dans les trois ou quatre années à venir, le mouvement sportif manquera d’arbitres et de juges. Le niveau général va donc baisser. Il est difficile de connaître avec précision la situation au niveau international, car peu de pays possèdent des statistiques précises. Mais, l’activité sportive ayant été arrêtée ou très ralentie un peu partout sur la planète, il est probable que le phénomène touchera le mouvement sportif à l’échelle mondiale.
Les Jeux de Tokyo ont-ils souffert, en termes d’arbitrage et de jugement, des conditions sanitaires ?
Je le craignais avant le début de l’événement. Aux Jeux olympiques, la pression est tellement forte que les juges et les arbitres ont besoin de se laver la tête après une journée à officier. Ils doivent pouvoir respirer et se ressourcer. A Tokyo, les conditions ne le permettaient pas. Les gens ont vécu en cercle fermé, métro-boulot-dodo. Mais l’arbitrage n’en a pas souffert. Globalement, il a été bon. Même en boxe, où une partie des meilleurs arbitres mondiaux avait été écartée après le scandale des Jeux de Rio 2016, le niveau a été bon. Les fautes d’arbitrage ont plus été le résultat de l’inexpérience de certains juges que d’une volonté de manipulation des combats. Mais, tous sports confondus, les arbitres sont rentrés des Jeux de Tokyo très éprouvés nerveusement, car ils ont été branchés arbitrage 24 h sur 24.
Le huis clos a-t-il affecté l’arbitrage ?
Tout dépend du caractère de l’arbitre et de sa résistance à la pression. Certains y ont trouvé leur compte. Pour les autres, l’absence de public a été perçue comme un manque. Ces arbitres-là on besoin de la présence des spectateurs car elle les pousse à se montrer les meilleurs.
A l’heure du bilan, il est difficile de ne pas retenir les récents et nombreux incidents dans le football, notamment en Ligue 1 française…
Le phénomène est inquiétant. Le nombre d’incidents graves se révèle en hausse, avec des conséquences désastreuses, comme l’arrêt d’un match. La décision lui revient si le problème est intervenu à l’intérieur du stade, mais un l’arbitre ne devrait pas se retrouver en position d’avoir à décider de l’arrêt d’une rencontre, car une telle décision met tout le monde en danger : les joueurs, les arbitres, les spectateurs… Les arbitres professionnels sont formés à prendre la décision d’arrêter une rencontre, mais elle n’en reste pas moins complexe et très délicate. Le public devient de plus en plus fou, c’est une tendance très inquiétante. Reste à savoir si nous assistons à un phénomène nouveau, ou si l’attitude excessive des spectateurs est lié à la crise sanitaire et au retour dans les stades après une longue privation du spectacle sportif.
A quoi faut-il s’attendre aux Jeux d’hiver de Pékin 2022 ?
La situation des arbitres s’annonce très comparable à celle vécue l’été dernier aux Jeux de Tokyo. Dans certaines disciplines, les juges et les officiels ont été privés de compétitions pendant plusieurs mois. Mais le “trou” n’a pas été plus important que pour les disciplines des Jeux d’été. Les conditions de séjour aux Jeux de Pékin seront, elles aussi, comparables à celles rencontrées au Japon. Les faits ont démontré que les arbitres étaient capables de les surmonter. Je suis plus inquiet, et attristé, par l’annulation de l’Universiade d’hiver 2021 à Lucerne. Le rendez-vous universitaire a souvent servi de banc d’essai, pour les juges et les arbitres en devenir, avant de se lancer dans le grand bain international, voire d’officier aux Jeux olympiques. L’annulation de l’édition 2021 de cet événement unique représente une grande perte. Lire la suite |
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Notre 36ème Assemblée générale s’est bien déroulée dans d’excellentes conditions grâce à votre présence, nombreuse, et aux équipes techniques du CNOSF ! 160 personnes étaient présentes dans la salle ou en visio et ainsi nous avons pu adopter de nouveaux statuts (et Règlement Intérieur) afin de nous mettre en harmonie avec les textes et les règles du CNOSF.
Ce fut aussi un grand bonheur que de pouvoir enfin remettre les Trophées Elite et Espoir aux différents lauréats et sur ce point les absents eurent tort.
Nous avons reçu Brigitte HENRIQUES notre présidente du CNOSF qui nous a assurée de son soutien dans notre action et ce, en termes chaleureux et sincères. Mais nous aurons l’occasion d’y revenir lorsque la proposition de loi concernant la démocratisation du sport arrivera sur le bureau du Sénat.
Seule réelle tristesse, l’absence totale du ministère des Sports avec cependant la réception au matin de notre AG du montant de notre subvention 2021.
Prenez d’ores et déjà date de notre prochaine Assemblée générale. Elle se tiendra le vendredi 1eravril 2022, toujours à la Maison du Sport Français.
Aujourd’hui notre priorité immédiate est la proposition de loi 3808, déjà votée par nos députés, et qui pourrait arriver au Sénat assez rapidement. Le comité exécutif de l’AFCAM a écrit à plus de 100 Sénateurs, et nous avons participé à une douzaine de conférence Zoom avec Sénateurs et Députés afin d’obtenir, ce que les athlètes ont déjà obtenu lors de la première lecture de cette proposition de loi, la représentation des juges et des arbitres sportifs au sein des comités directeurs des fédérations.
Si nos élus semblent convaincus par cette demande, je ne ressens pas le même engouement au sein du mouvement sportif…. Et je le regrette : sans doute sommes-nous suffisamment incompris pour ne pas être écoutés.
Mais le plus important est à venir … et c’est l’avenir ! C’est le plan de relance pour retrouver le nombre quantitatif de nos arbitres d’il y a 2 ans ! Il est encore un peu tôt pour un constat mais il est vraisemblable que nos dernières statistiques (246 000 arbitres et juges) soient inférieures à 200 000 à la fin de l’année 2021.
Nous sommes persuadés (mais nous souhaitons avoir tort) que nous allons nous retrouver « en dette » d’arbitres ou juges ce qui risque fortement d’avoir un impact sur l’intégrité du résultat des compétitions sportives. Avec vous nous souhaitons partager des recettes afin de relancer l’arbitrage sportif. Nous pensons que ce que nous faisons depuis trente ans, à savoir faire porter nos efforts sur la féminisation de l’arbitrage, devient maintenant une nécessité absolue si nous voulons que la fonction se perpétue et s’améliore tant en qualité qu’en quantité.
Notre réflexion doit dépasser le seul Comité Exécutif de l’AFCAM. Chaque fédération doit avoir des idées sur son propre plan de relance. Mon souhait est de partager avec vous tous vos réflexions. Les bonnes idées des uns doivent pouvoir profiter à tous !
N’hésitez pas à faire remonter vos idées. Je ne manquerai pas, bien entendu, de vous faire partager les nôtres !
Patrick VAJDA, Président de l'AFCAM Lire la suite |
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L’Assemblée générale de l’AFCAM est donc programmée le vendredi 1er octobre après-midi 2021 dans la Maison du Sport Français ! Après deux années compliquées qui nous ont empêchés de nous réunir en présentiel, quel plaisir va être le mien et j’espère le vôtre de nous retrouver « physiquement » ! Manifestement - à en croire les confirmations de présence - nous serons nombreux à nous rassembler à nouveau ! Pour autant - la formule hybride ayant été également retenue - il sera possible d’y assister de manière virtuelle (visioconférence). Au-delà de ce moment de convivialité, cette assemblée générale revêt une importance capitale. Bilan d’une période difficile, rapport moral et rapport financier seront bien évidemment à l’ordre du jour. Un constat sera dressé sur notre activité au moment où nous enregistrons une perte importante de nos effectifs. La manière dont nous pouvons rebondir pour « repartir » au mieux de nos moyens sera également abordée ! Nous en profiterons également pour faire le bilan qualitatif (brillant) de nos 55 arbitres internationaux présents à Tokyo. Enfin, nos travaux se termineront par l’adoption de nouveaux statuts (et règlement intérieur) mieux adaptés au fonctionnement de notre association et à son environnement. Il est encore temps - particulièrement pour les fédérations qui ne se seraient pas encore inscrites - de vous manifester pour nous rejoindre le 1er octobre prochain ! Très bonne rentrée sportive à toutes et à tous ! Patrick VAJDA - Président de l’AFCAM Lire la suite |
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A quelques jours de la cérémonie d’ouverture de Tokyo 2020, il m’a semblé utile de publier le nouveau serment Olympique que prononcerons les participants aux JO, et plus particulièrement les athlètes, les entraineurs et les arbitres. Ils seront donc 6 à prononcer ce serment, une femme et un homme, pour chaque catégorie d’acteurs : “Nous promettons de prendre part à ces Jeux Olympiques en respectant et en suivant les règles, dans un esprit de fair-play, d’inclusion et d’égalité. Ensemble, nous sommes solidaires et nous nous engageons pour un sport sans dopage, sans tricherie et sans aucune forme de discrimination. Nous le faisons pour l’honneur de nos équipes, dans le respect des principes fondamentaux de l’Olympisme, et pour rendre le monde meilleur grâce au sport.” Une cinquantaine de nos arbitres et juges seront à Tokyo, l’AFCAM leur souhaite ses meilleurs vœux de réussite, tout en les félicitant pour leur sélection. Néanmoins nous avons deux regrets : - Certaines fédérations internationales ont diminué leur nombre d’arbitres, et ont donc signifié à certains sélectionnés leur « élimination ». C’est tout à fait regrettable dans la mesure où le nombre d’arbitres et juges est, depuis longtemps, très sérieusement calibré afin de conserver une cadence de travail qui ne mette pas en péril la qualité de l’arbitrage. En affaiblissant le quota d’arbitres et de juges (affaiblissement dû aux conditions sanitaires bien évidemment), on prend de sérieux risques sur le niveau global de l’arbitrage. Qui plus est, à l’exception des sports professionnels, beaucoup de juges et arbitres sont en manque de compétitions et d’entrainements, ce qui les rend « vulnérables ». Si vous ajoutez à cela une baisse de leur effectif, on leur impose des conditions difficiles et risquées. - Il est certain que la grande fête du sport que sont en temps normal les JO, va perdre son caractère festif, et que nos arbitres vont vers une manifestation du style « bus, boulot, dodo » avec des jours de repos passés dans leur chambre d’hôtel qui ne leurs permettront pas de se ressourcer afin d’oublier leur dernière prestation et se concentrer sur leur prochaine. Je souhaite vivement que ces deux regrets ne soient que des vues de mon esprit embrumé par mon âge « avancé ». Que tous les Français, mais aussi tous les arbitres et juges présents à Tokyo vivent des jeux parfaits, intègres et merveilleux ! Patrick VAJDA Président de l'AFCAM Lire la suite |
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Le 29 Juin nous élirons une ou un nouveau Président du CNOSF, puis un nouveau Conseil d’administration dont le mandat prendra fin après Paris 2024.
Les 4 candidats à la présidence nous ont rencontré et nous ont accueillis en nous réservant une grande écoute, et en comprenant la problématique spécifique du corps arbitral. Ils se sont tous accordés pour reconnaître la qualité des actions de l’AFCAM et pour convenir de la nécessité d’un représentant de l’arbitrage (au sens global du terme) au sein du CA du CNOSF. Ce sont ces demandes répétées qui nous ont décidés à faire acte de candidature.
J’ai proposé à notre comité exécutif la candidature de notre Secrétaire générale élue, Charlotte Girard-Fabre. Celle-ci fut immédiatement acceptée.
La culture multisports ne s’acquiert pas facilement. Or Charlotte - de par son passé, sa trajectoire et sa passion pour le sport - l’a acquise extrêmement rapidement. Elle fut arbitre internationale de Hockey sur glace (avec notamment 2 JO à son actif). Elle est arbitre national de Handball en formation et également secrétaire générale de l’IFSO… Elle possède donc l’expérience et toutes les qualités pour comprendre les problématiques arbitrales.
Elle sera la candidate de tous les arbitres et juges sportifs au CA du CNOSF. Nous souhaitons son élection car nous pensons que la voix des acteurs du jeu que nous sommes doit être parfois entendue, comme l’est, à juste titre, celle des athlètes, lesquels possèdent deux postes réservés.
L’AFCAM existe depuis 35 ans et nous avons su faire bouger les lignes dans de nombreux domaines et en particulier dans celui de la féminisation du corps arbitral, dans celui du statut de l’arbitre (loi du 23 Octobre 2006), dans celui d’une formation commune (Tronc Commun) et dans bien d’autres encore. Nous l’avons fait « pas à pas », d’une part en raison de la faiblesse de nos moyens, et d’autre part par l’absence de représentation au sein des organes prépondérants du sport Français.
Cette candidature, et nous l’espérons cette élection, est indispensable afin que les 246 000 acteurs du sport que nous sommes puissent être écoutés quand cela le nécessitera par celles et ceux qui prendront pour les 4 prochaines années les décisions qui engageront l’avenir du Sport Français.
La sortie de crise sera difficile pour tout le monde, y compris pour le corps arbitral. Des décisions ont été et devront être prises pour que cette sortie se fasse avec un minimum « de casse » car il est malheureusement à craindre une baisse de fréquentation de nos clubs, de nos salles et de nos terrains. Il ne faudrait pas que l’absence d’arbitres ou de juges amplifie nos difficultés.
Je vous demande donc, au nom de l’AFCAM et du corps arbitral français de tout mettre en œuvre pour que Charlotte Girard-Fabre soit élue le 29 Juin prochain.
Nous comptons tous sur vous et sur vos qualités de « relayeurs » !
Patrick Vajda Président de l’AFCAM Lire la suite |
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La société DEVOLO, dans une publicité sur Facebook, prend les arbitres pour cible.
La Ministre des Sports, le CNOSF, les associations d'arbitres de Football et l'AFCAM ont demandé le retrait immédiat de cette publicité stupide. Les réactions sur Facebook sont extrêmement nombreuses et toutes sont outrées par une telle bêtise.
Les arbitres en exercice étant en mission de service public, il est grave de les attaquer de cette manière et d'appeler ainsi à la haine contre un corps indispensable à la pratique sportive.
Ce comportement est inadmissible et démontre un incroyable niveau de bêtise, notre tâche souvent délicate n'a pas besoin de ce genre d'imbecilités.
D'après les internautes il semble que la qualité des produits est à peu près égale à la qualité de leur marketing...
Maintenant que vous avez fait le buzz sur Facebook par votre pitrerie retirez là, sinon c'est au pénal que cela se terminera
Patrick VAJDA Président de l’AFCAM Lire la suite |
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PANDEMIE OU PAS, LE TRAVAIL PARLEMENTAIRE CONTINUE ! Avant que l’activité arbitrale ne reprenne une activité pleine et entière - si la situation sanitaire s’améliore comme l’indique certains repères - il m’a paru important de faire un point sur des sujets qui préoccupent également toute l’AFCAM. Première préoccupation qui semble être une véritable urgence pour le Gouvernement : La loi 3808 qui vient d’être votée récemment en première lecture par l’Assemblée Nationale visant à démocratiser le sport en France a permis par un amendement que les athlètes soient représentés d’une manière obligatoire au sein des Comités Directeurs de nos fédérations. Nous sommes particulièrement heureux que les personnages fondamentaux de la pratique sportive soient ainsi représentés. Mais quelle déception pour nos arbitres et juges - eux aussi indispensables à la pratique sportive - de ne pas avoir eu ce même privilège ! Pourtant, la commission en charge de ce texte de l’Assemblée Nationale avait été saisie de notre souhait, à savoir retrouver - comme dans la précédente loi « Buffet » et au même titre que les athlètes - un représentant « arbitrage » au sein de ces mêmes Comités Directeurs de fédérations. Devons-nous être systématiquement les victimes et les oubliés de la vie sportive ? En demandant à pouvoir nous exprimer par un élu (deux élus une femme/un homme seraient l’idéal compte tenu du travail effectué par l’AFCAM depuis des années sur la question de l’égalité des genres), nous ne demandons rien de particulier, sauf de faire entendre humblement « notre voix » sur des sujets qui pourraient nous concerner. La règle démocratique oblige maintenant le passage de cette loi au Sénat (juillet ou septembre prochain). Nous faisons notre possible pour sensibiliser nombre de parlementaires pour que notre souhait soit repris par le Sénat, puis par la commission mixte parlementaire qui devra se réunir si la chambre haute du Parlement français décide de ne pas voter le texte en l’état. Chacun d’entre nous doit se sentir concerné par ce sujet et toute démarche en ce sens auprès de votre élu politique local sera la bienvenue, sachant que notre demande de « représentation » doit être adaptée à la dimension de chaque fédération. Si certains veulent marginaliser les arbitres (et juges) et l’arbitrage en général, ils semblent oublier ainsi que nous sommes les artisans et les garants de l’intégrité du résultat des compétitions. Seconde préoccupation : le pouvoir des fédérations en matière de formation et de désignation des arbitres ou juges sportifs. Ce point ne sera probablement pas discuté au moment de l’approbation de cette loi mais il mérite l’attention de tous ! Nous savons que les ligues professionnelles qui financent l’arbitrage des compétitions réservées aux « pros » souhaitent prendre la main sur la désignation des arbitres par l’application « simpliste » de la phrase « je paye, donc je choisis » !
Or, la désignation des arbitres, et leur formation, doivent faire partie du pouvoir « régalien » des fédérations sportives afin de préserver l’absolue neutralité du corps arbitral et la qualité de leur formation. Il serait intolérable que les ligues professionnelles (qui sont l’émanation des clubs professionnels) puissent désigner les arbitres de chaque rencontre, cela serait la porte ouverte à des critiques fondées sur l’influence des clubs les plus riches... et le sport professionnel n’a pas besoin de cela.
Quant à la formation, aucune structure ne peut édicter des textes généraux et fédérateurs autre qu’une fédération sportive, cela du débutant à l’arbitre ou juge international. Autre préoccupation : J’aurai l’occasion de m’exprimer (au plus tard lors de notre prochaine Assemblée générale qui se tiendra la deuxième quinzaine de septembre) sur nos relations avec l’Agence Nationale du Sport qui agit notamment sur les projets régionaux en accompagnant et évaluant ces derniers localement, que ce soit en termes de financement, d’emplois sportifs, de projets innovants ou de Tronc Commun. En attendant, je souhaite à toutes et à tous, une très bonne fin de saison sportive dans l’attente d’un plan de relance « générale » qui sera nécessaire à la rentrée prochaine compte tenu des « dégâts » directs et indirects causés par ce virus ! Patrick VAJDA Président de l’AFCAM Lire la suite |
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L’AFCAM craint, depuis le début de la crise, une perte grave en ligne du nombre de juges et d’arbitres ; l’article de l’Yonne républicain nous montre bien que la situation est grave et qu’elle risque de s’aggraver encore. Les arbitres qui s’expriment sont des arbitres expérimentés, qu’en est-il des jeunes. Ceux là ont perdu une année pleine, voire deux années pleines, ce qui signifie que le manque d’arbitres ou juges va se faire sentir d’une manière dramatique dans les années qui viennent…. Mais cette perte risque d’être proportionnelle au nombre de pratiquants que la pandémie nous fait perdre, (faut¬-il rappeler que l’on parle de 30% de licenciés en moins !), et cela est encore plus grave non seulement pour la pratique sportive mais aussi et surtout pour l’état de santé des jeunes générations.
Patrick VAJDA
Président de l’AFCAM
La crise sanitaire va-t-elle inciter les arbitres de l'Yonne à dire "stop" ? Alors que la plupart des arbitres icaunais sont à l'arrêt en cette période, plusieurs sont ceux qui officient en football, basket ou encore rugby, et ont songé à raccrocher le sifflet.
L'arrêt des compétitions n'est pas simple pour les acteurs du monde sportif. Les arbitres, eux aussi, souffrent de ce manque de compétition qui les prive de leur passion. Fonction solitaire par nature, il apparaît de plus en plus difficile pour ces officiels de se projeter. Au point de songer à arrêter leur carrière ? Réponse avec quatre témoins icaunais.
Hakim Malki (football) "Oui, je me suis posé la question. Et je ne suis pas le seul. On en parle avec les collègues. Déjà qu’il manque d’arbitres, on se demande quand ça va repartir s’il n’y aura pas une pénurie d'officiels. Mais la passion nous retient. Personnellement ça fait 25 ans que j’arbitre, je ne vais pas m’arrêter à cause de ce virus. Je préfère arrêter ma carrière sur une bonne note."
Djamal Messaoudi (football) "J'y ai pensé. Mais un copain qui est également arbitre m’a proposé que l’on s’entraîne ensemble. Dès qu’on a repris, ça nous a donné une motivation. Et puis je n’ai pas envie d’arrêter ma carrière d’arbitre sur ça. C’est important pour moi de retrouver du plaisir au contact des clubs."
Je me demande si, lorsque je partais partout, je ne passais pas à côté de l’essentiel. Ça me fait réfléchir sur la suite.
Julien Prignot (rugby) "Même moi qui ai eu le plaisir d'arbitrer pendant cette période, je me pose la question. Aujourd’hui tous les dimanches, je passe du temps avec ma famille, j’axe ma vie différemment. Je me demande si, lorsque je partais partout, je ne passais pas à côté de l’essentiel. Ça me fait réfléchir sur la suite. La question pour septembre, je me la pose. Et je n’ai pas la réponse. Le problème, c'est que quand on est dedans, on ne prend pas le temps de réfléchir. Et la plupart du temps on a connu que ça. Ma vie a toujours été rythmée par le rugby. À 38 ans, je me dis, est-ce que c’est pas bon de vivre chez soi ?"
Cyril Roualet (basket) "Non, ça ne m'a pas traversé l'esprit. Si je dois arrêter quelque chose, ce serait peut-être plus d’autres activités liées au basket et à mes fonctions au comité départemental, mais pas l’arbitrage. J’ai envie de retourner sur les terrains dès que ce sera possible."
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Alors que le Parlement est en train d’examiner une nouvelle loi sur le sport, une fois encore les arbitres et juges sont les « laisser pour compte » !
Depuis 18 mois nous avons travaillé avec le CNOSF puis avec le cabinet de Madame la Ministre afin de demander la représentation du corps arbitral au sein des comités directeurs des fédérations sportives, ce qui existait d’ailleurs dans le passé, et qui d’ailleurs est conservé encore dans certaines fédérations.
La problématique du corps arbitral est un sujet particulier dont l’importance est cruciale pour l’intégrité du résultat des compétitions, mais sans doute s’agit-il d’un sujet trop sérieux pour être confié à des arbitres ou juges !
Pourtant nous sommes, comme les athlètes, des acteurs de terrain, mais notre discrétion (un arbitre que l’on ne voit pas est un bon arbitre…) se retourne contre nous, et souvent, trop souvent, le pouvoir fédéral ne nous écoute pas.
Je demeure surpris que le mouvement sportif ne se rende pas compte de notre rôle ou plus simplement ne veut pas s’en rendre compte ; quant au pouvoir politique il est fasciné, à juste titre, par les belles médailles de nos athlètes, mais ne comprend pas qu’un corps arbitral de haut niveau c’est aussi un gage de progression du sport Français.
Notre corps arbitral c’est 246 000 personnes dont 30% de femmes, en n’écoutant pas leur voix, le sport Français se coupe de la réalité du sport de compétition et se coupe aussi du rôle éducatif que peut et doit remplir l’arbitre ou le juge sportif.
Il reste 24 h pour faire changer cet état de fait ! Faut-il croire en la cohérence et la sagesse de nos institutions ? Patrick VAJDA
Président
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Cher(e)s ami(e)s Lors de notre dernière Assemblée générale le 4 décembre dernier, nous avions fixé la date de notre prochaine A.G. au vendredi 26 mars prochain en présentielle. Cette décision était cependant assortie d’une réserve liée à la situation sanitaire de notre pays. Or, dans les circonstances actuelles il n’est pas envisageable de tenir notre A.G dans des conditions optimales avec la présence « physique » de tous, notamment des récipiendaires de nos trophées annuels, lesquels ont été déjà annulés l’an dernier. Par ailleurs, le CNOSF n’est pas en capacité de nous accueillir actuellement compte tenu qu’il est tenu à des règles préfectorales sanitaires strictes en tant qu’établissement pouvant recevoir du public de type 2. Or, maintenir coûte que coûte une Assemblée générale en visioconférence le 26 mars prochain - même si ce moyen présente quelques avantages - n’est pas propice à la convivialité de nos échanges. Nous ne sommes pas tenus également à une obligation calendaire rigoureuse et nos travaux peuvent supporter un report de date. J’ai donc pris la décision - en pleine responsabilité – et en accord avec le Comité Exécutif - de reporter cette Assemblée générale à une date que je vous communiquerai au plus vite, laquelle pourrait être fixée la deuxième quinzaine du mois de juin ou septembre. Cette décision nous laisse « plus de chances » de pouvoir programmer notre prochaine Assemblée générale en présentielle ; position qui j’en suis certain, satisfera l’ensemble des participants. En attendant, continuez tous à être prudents, protégez-vous, protégez les autres ! Très amicalement à toutes et à tous.
Patrick Vajda Président de l’AFCAM
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Une année catastrophique s’achève sur laquelle il nous faut tirer un trait rapidement, sans regarder derrière nous et en imaginant que 2021 pourrait être l’année d’un bonheur retrouvé ! Et cette année commence fort avec, comme l’écrit Jérôme Cazadieu dans l’Equipe, une « éclaircie dans la tempête ». Et cette éclaircie c’est UNE ARBITRE ! Dans son numéro du 5 Janvier 2021 l’Equipe publie la 6éme édition des 30 qui font le Foot Français, et pour la première fois ce classement est dominé par un arbitre, pardonnez-moi, par une arbitre, Stéphanie FRAPPART : première femme à arbitrer un match de L2 puis L1 et de Ligue des Champions. C’est une consécration pour elle, mais c’est aussi une consécration pour la fonction. L’arbitre est un acteur du jeu, certes discret, mais un acteur tout de même et Stéphanie incarne cela avec discrétion, courage, et l’autorité indispensable à la fonction. Un grand merci à elle, nos félicitations et nos vœux pour la voir franchir une étape supplémentaire, celle d’un Euro ou d’une Coupe du Monde ! Comme l’a dit une ancienne co-équipière de Stéphanie lorsque celle-ci jouait : « aujourd’hui Stéphanie fait office d’exception, mais dans 15 ans les femmes arbitres en L1 et L2 on trouvera ça normal, évident ».
Si 2021 commence plutôt bien que pouvons nous esperer pour cette nouvelle année :
En premier lieu la reprise du sport, au plus vite, afin de ne pas oublier que le sport existe et que c’est un bienfait pour la santé ! Il nous faut sans cesse répéter cette vérité première tant j’ai l’impression que les sportifs amateurs de tous les niveaux sont considérés aujourd’hui comme des dangers publics, véhiculant le virus. Le sport c’est un peu comme l’eau ou le soleil, nous en avons besoin pour vivre (et accessoirement pour abaisser les dépenses de la sécurité sociale) l’oublier c’est rendre la France malade à court terme ! Le sport c’est aussi la passion de tous nos collègues, qui sont aujourd’hui en manque d’entrainement et qui devront reprendre demain avec le meilleur niveau possible car on ne leur pardonnera rien comme à l’accoutumée.
Le sport c’est aussi les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 où nous aurons une soixantaine de représentants et comme la grande majorité sont amateurs comment pourra-t-on les aider à parvenir au niveau Olympique alors que les stades et les gymnases sont fermés ? Que 2021 nous apporte la Joie et la Paix dans un monde un peu plus fraternel …. Car c’est cette Fraternité qui nous dirigera vers une planète plus humaine et bienveillante et qui nous permettra de trouver ensemble des solutions à nos problèmes viraux…..
Patrick Vajda Président de l’AFCAM Lire la suite |
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Interview d’ouverture de l’AG du 04/12/2020. (A la suite de cette AG un nouveau comité directeur a été élu. Celui-ci à l’unanimité a présenté Patrick VAJDA au vote de l’Assemblée Générale ; et sa candidature fut très largement approuvée : Patrick Vajda est donc le Président de l’AFCAM pour la période 2021/2024, à l’issue de laquelle il ne se représentera pas) Bonjour Président, comme chaque année nous allons procéder à un tour d’horizon de ce qui vient de se passer sans empiéter sur le rapport moral de notre secrétaire général.
La première question que chacun se pose, comment les arbitres et juges, l’AFCAM et vous-même avez-vous traversé l’incroyable crise que nous vivons encore ? Le bureau de l’AFCAM est passé au travers, avec une seule personne touchée, très fatiguée ainsi que son épouse, mais en bonne forme aujourd’hui. Pour les arbitres et juges c’est une autre histoire……
A/ dès le premier confinement : excellente communication avec le Ministère, échange d’informations et nous avons montré un certain nombre d’exploits que nos arbitres et juges ont réalisé durant cette période ; car ce sont des citoyens impliqués et beaucoup d’entre eux ont fait des choses incroyables parfois en prenant des risques lourds.
Voilà en ce qui concerne la lutte contre la maladie, Sur le plan sportif :
- Pour une immense majorité arrêt de la pratique ! Manque d’entraînement, et donc de gros risques à la reprise, perte de niveau ou baisse du niveau
- Une perte certainement très forte du nombre de jeunes arbitres tant de l’UNSS que de la vie fédérale, qui nous fait craindre des jours difficiles peut-être pas à chaud mais dans les années qui viennent
- Nous pensons à une diminution drastique du nombre d’arbitres toute catégorie confondue ; nous étions 246 000 combien serons-nous demain ?
- Pour le HN et en particulier ceux qui préparent les JO, un manque d’entrainement préjudiciable qui nous fait peur
- Un évident manque d’argent : pas pour les professionnels, mais pour toutes les catégories moyennes pour lesquelles l’arbitrage représente un revenu d’appoint de quelques milliers d’euros par an Comment avez-vous vécu la mobilisation du mouvement sportif ? Lire la suite |
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Le président de l’AFCAM que vous venez de réélire est aujourd’hui en pleine souffrance ; ce qui est arrivé hier soir, lors du match PSG-Basaksehir, n’aurait jamais dû se produire, JAMAIS ! Il y a quelques jours lors d’une interview on m’a posé la question suivante : « si vous deviez résumer la carrière d’un arbitre en un seul mot, que diriez-vous ? » Ma réponse fut : RESPECT ! Respect des athlètes, respect des adversaires ! C’est primordial. Si vous voulez être respecté, il est primordial de respecter « les autres » tous les autres. Quand vous êtes arbitre c’est LE principe de base. Comment être respecté si vous, arbitre, n’appliquez pas un tel principe ? Lorsque l’on devient arbitre on le devient d’abord par passion pour son sport, mais également pas passion « des autres » , des athlètes, des coaches, ….quel que soit leur pays, leur langue, leur couleur de peau, leur religion….. Dans la bouche d’un arbitre les mots prononcés hier sont inqualifiables, quelle que soit la traduction du mot roumain correspondant à la couleur noire. L’arbitrage sportif c’est un peu le régime de la douche écossaise : après la remarquable prestation de Stéphanie Frappart la semaine dernière, démontrant une évidence, celle de l’égalité Femme-Homme dans notre domaine, nous voici plongés dans une histoire inqualifiable de racisme dont le monde de l’arbitrage aurait pu et dû se passer. S’abstraire de toute influence n’est-ce pas le métier de l’arbitre ? Être objectif et bienveillant ne sont-ils pas les mots basiques de l’arbitrage sportif ? Ce quatrième arbitre les a oubliés, tout comme il a oublié qu’un être humain se caractérise d’abord par son nom et jamais par sa couleur de peau. Ce que l’on appelle le « racisme ordinaire » ne doit plus exister ; les terrains de sport doivent donner l’exemple, et les arbitres et juges sportifs doivent en être les garants. J’espère juste que le pire n’est pas à venir, car ceux qui seront sur les terrains, dans les jours qui viennent, risquent d’être les victimes de ce comportement imbécile. Si l’image de l’arbitrage sportif n’est heureusement pas celle-là, de tels dérapages sont impensables et doivent être immédiatement sanctionnés. Tout comme doivent être sanctionnés sévèrement tous ceux qui sur les terrains sportifs ont des comportements contraires à l’éthique, à nos valeurs sportives et à l’humanisme qui en découle. Fort heureusement parmi ceux-là les arbitres sont rares ! Patrick Vajda Président de l’AFCAM Lire la suite |
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Ce communiqué du mouvement sportif unanime exprime notre condamnation de cette horrible assassinat. Nous sommes de tout cœur avec la famille de cet enseignant : NOUS SOMMES TOUS DES SAMUEL PATY !
Patrick Vajda Président de l’ AFCAM Le Mouvement sportif s’associe à l’hommage national à Samuel Paty Le Comité National Olympique et Sportif Français et ses Fédérations sportives condamnent fermement l’attaque terroriste qui a coûté la vie à Samuel Paty et s’associent à l’hommage national qui lui sera rendu mercredi 21 octobre à la Sorbonne. Nos plus sincères condoléances vont à sa famille et à ses proches. Nous tenons aussi à faire part de notre soutien le plus total à la communauté enseignante choquée et durement éprouvée par cet acte odieux qui vise à semer la peur et à restreindre la liberté d’expression et d’enseignement. Nos éducateurs sportifs et nos bénévoles ont tous à cœur de faire du sport un outil d’éducation et d’émancipation des individus. Les valeurs éducatives du sport s’inscrivent dans le prolongement des missions de l’école de la République. Nous partageons avec elle la défense et le respect de la laïcité qui est le fondement même de notre pacte républicain. Contre la violence, le fanatisme et la haine, le Mouvement sportif défend et continuera de défendre sans relâche les valeurs de respect, de liberté et de tolérance. Nous continuerons de faire bloc sur tous nos territoires pour la défense du vivre-ensemble et de la cohésion nationale. Denis Masseglia Président du CNOSF Lire la suite |
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Le sport est en danger, La vie de nos clubs est en danger Donc l'arbitrage sportif est en danger
La tribune ci dessous est d'une importance capitale pour l'avenir des passionnés que nous sommes
Je vous en souhaite une excellente lecture
Patrick VAJDA Président de l'AFCAM Lire la suite |
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Notre assemblée générale de Mars 2020 fut, comme beaucoup d’autres, annulée pour cause de Covid 19. Elle est reportée au 04/12/2020. Elle sera ordinaire, élective, et extraordinaire car elle devra se prononcer sur de nouveaux statuts. Vous trouverez ci-joint l’ensemble des documents qui auraient du vous être remis en Mars, et qui seront inchangés.
Nous pensons être capable d’organiser une assemblée générale quasiment normale, néanmoins il est vraisemblable que nous soyons obligés d’en limiter le nombre de participants. Il est encore trop tôt pour parler des modalités pratiques de cette organisation et nous reviendrons vers vous au plus vite
Bonne lecture Patrick Vajda Président de l’AFCAM Lire la suite |
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En cette période de déclaration fiscale nous avons été interrogés par une bonne douzaine arbitres dépassant (de fort peu) les 14, 5% du PASS, seuil fixé par la loi du 23 octobre 2006, et permettant une exemption totale de l’impôt et des charges sociales correspondantes, sur la manière de déclarer ce dépassement. Je tiens tout particulièrement à remercier le SAFE et son expert-comptable, Léonard NGUELLE, pour leur aide efficace dans l’élaboration de cette courte note. Revenons quelques instants sur le mécanisme : si le total des indemnités d’arbitrage (seul le montant des indemnités d’arbitrages permet de calculer le seuil de déclenchement de l’imposition) sur une année civile ne dépasse pas 14, 5% du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) soit, en 2020, 5 965 Euros et 5 876 Euros en 2019 ; l’arbitre ou le juge sportif n’est pas imposable à l’impôt sur le revenu et aucune charge sociale ne sera à régler. A l’exception des quelques 300 arbitres professionnels cette exemption touche quasiment 99% des arbitres et juges sportifs officiant en France. Il est important de répéter ici que le calcul permettant de savoir si vous avez dépassé les 14, 5% du PASS ne tiendra compte que des indemnités d’arbitrage et en aucun cas des remboursements de frais -précisions apportées par le Ministre des Sports lors des travaux préparatoires de la loi - (précision importante pour la suite) Nous sommes donc dans la situation d’un arbitre qui constate en cours de saison ce dépassement, il doit dans un premier temps prévenir l’autorité fédérale dont il dépend. Puis ayant dépassé le seuil il doit se préparer à inclure ces revenus dans sa déclaration d’impôts, là les choses se compliquent un peu :
Ou indiquer cette somme ? en 5HQ (BNC « professionnels ») dans le cadre du régime déclaratif spécial ou Micro BNC ou en 5KU (BNC « non professionnels » dans le cadre de la déclaration contrôlée (tenue d’une comptabilité et adhésion à un centre de gestion Agréé) Bénéfices Non Commerciaux (BNC)
Comment calculer la somme à déclarer ? en additionnant toutes les sommes perçues provenant de l’activité arbitrale : indemnités, allocation, remboursement de frais forfaitaires ou réels. Nous nous sommes longtemps insurgés contre cette méthode qui inclue des remboursements de frais, mais nous devons nous rendre à l’évidence l’administration fiscale ne changera pas d’avis sur ce point ! La base à prendre en compte est précisée par les articles 92 et 93 du Code Général des Impôts : « Le montant total des sommes et indemnités perçues par les arbitres ou juges … » Ce calcul de revenus qui ne nous parait pas tout à fait cohérent par rapport à la pratique arbitrale est néanmoins largement pondéré par des mesures importantes qu’il faut connaitre : Vos revenus sont inférieurs à 70 000 Euros dans ce cas vous pouvez vous placer dans le régime de la micro BNC qui vous applique un abattement automatique et forfaitaire de 34% (représentatif des frais professionnels) ; le montant à déclarer en case 5HQ (ou KU) est le chiffre d’affaire brut
Si vos revenus sont supérieurs à cette somme, ou bien si vous le décidez (cas le plus fréquent) vous pouvez vous placer sous le régime de la « déclaration contrôlée » dans ce second cas il n’y aura plus d’abattement forfaitaire de 34% mais une déduction des dépenses réellement engagées pour effectuer votre mission arbitrale : frais kilométriques (dans le respect de la législation fiscale) frais d’hôtels, repas, …. Mais aussi vos frais téléphoniques ou d’internet, votre kinésithérapeute ainsi que tout type de frais dont vous pouvez prouver qu’ils sont indispensables à votre activité spécifique. La plupart des arbitres, au-dessus du seuil, optent pour la seconde solution car les frais engagés sont souvent supérieurs à 34% du total des sommes perçues ou remboursées. Le principe ainsi établi nous nous posons encore une question : est-il normal que les arbitres fassent l’avance de leurs frais, en particulier ceux de transports et d’hôtels ? La question mérite d’être posée. Patrick Vajda Président de l’AFCAM Avec le concours du SAFE et de Léonard NGUELLE Expert-Comptable Lire la suite |
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Malgré la crise que nous traversons, malgré le confinement et la préparation du déconfinement, le Ministère sera prêt dans peu de temps pour la publication de la liste des juges et arbitres de haut niveau 2020.
Comme à l’accoutumée cette liste sera préparée par les directeurs techniques nationaux, avec la collaboration des commissions d’arbitrage, et il serait bon d’ores et déjà de la préparer même si la saison est sévèrement amputée. Certains de nos amis du Haut niveau ne pourrons peut-être pas atteindre le nombre de jours indispensables à l’étranger du fait du COVID 19, il vous faudra et il nous faudra sur ce point agir avec vigilance afin de ne pas éliminer des collègues dont vous savez qu’en temps normal ce nombre de jours à l’étranger est une formalité. La crise que nous traversons, et qui est dramatique pour le sport et ses événements, ne doit pas nous empêcher de reconnaitre ceux qui portent l’arbitrage Français au plus haut niveau et qui sont, comme les athlètes des acteurs du jeu, qui eux aussi attirent des vocations chez les plus jeunes, c’est-à-dire notre réservoir pour demain. En ma qualité de membre de la commission du Ministère des Sports qui réfléchit à la féminisation de l’arbitrage, je vous demande d’apporter un soin particulier à l’évaluation de nos collègues féminines : 17/18 % d’entre elles figurent en moyenne sur les listes du haut niveau. Ce chiffre est-il le reflet de la réalité ? Permettez-moi d’en douter ! Il me semble réellement important de ne pas les oublier. Une fois le courrier reçu et les listes établies c’est l’Agence Nationale du Sport , en charge du Haut niveau, qui les publiera. L’AFCAM est toujours prête à vous aider dans ce domaine, n’hésitez pas à faire appel à nous. Prenez soin de vous Patrick Vajda Président de l’AFCAM Lire la suite |
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Nous traversons une incroyable période, dramatique, et qui plus est psychologiquement difficile à vivre. Nous sommes attaqués par un virus, certes, mais ses effets sur notre quotidien sont féroces : crise économique sans précédent, crise sociale, future crise d’un pouvoir d’achat détérioré, et nous qui sommes, aussi, des acteurs du sport confinés, nous nous demandons comment notre sport sortira de cette crise.
Interrogation délicate mais qui laisse un espoir, celui de voir demain un sport renforcé car cette crise nous aura au moins démontré que le sport est un vecteur de santé et de lien social…. J’enfonce une porte ouverte me direz-vous, et vous avez raison car comme moi, comme nous tous, il y a bien longtemps que vous aviez perçu cela. Il nous reste uniquement à espérer que TOUS nous nous en rendions compte, et que nous comprenions combien le sport sera notre meilleure porte de sortie vers une crise qui ne finira pas le jour du confinement mais beaucoup beaucoup plus tard !
L’AFCAM tente d’aider tous ceux qui sont touchés par la crise et en tout premier lieu ceux qui sont touchés par le COVID 19, nous ne les connaissons pas tous alors n’hésitez pas à revenir vers nous pour nous donner de leurs nouvelles.
Je voudrais attirer votre attention sur les textes ci-dessous, l’un sur le contrôle de l’honorabilité des bénévoles dans le sport (et nous sommes cités, à juste titre, parmi eux) et l’autre sur l’ensemble des mesures qui permet d’aider ceux qui sont dans une situation économique grave CONTRÔLE DE L'HONORABILITÉ DES BÉNÉVOLES DANS LE SPORT LU SUR METZJUDO.COM PUBLIÉ LE 19 AVRIL 2020 C'est un vide juridique qui va enfin être comblé pour donner suite aux révélations des scandales d'agressions et de violences sexuelles qui ont secoué le monde sportif ces derniers mois : pour pouvoir être éducateur sportif rémunéré, il est obligatoire de prouver son honorabilité en fournissant un extrait du casier judiciaire lors de la demande de carte professionnelle. En revanche, pour les éducateurs bénévoles, il n'y a aucune obligation de prouver cette honorabilité.
Dans une interview au Monde du 19 avril, la Ministre des Sports Roxana Maracineanu a annoncé un contrôle systématisé de l'honorabilité des bénévoles intervenant dans les structures sportives d'ici à janvier 2021. Une expérimentation est actuellement en cours avec la Ligue Centre-Val de Loire de football et va être généralisée rapidement à toutes les fédérations.
Concrètement, tous les bénévoles intervenant dans les clubs, mais également aux différents niveaux sportifs (comités, ligues, conseillers techniques...) devront être déclarés et un contrôle sera effectué par le Ministère de la Justice sur le Fichier Judiciaire Automatisé des Auteurs d’Infractions Sexuelles ou Violentes. Cela concernera tous les bénévoles : pas seulement les profs et coachs, mais également les dirigeants, les arbitres, éventuellement les sportifs eux-mêmes voire même les parents accompagnateurs s'ils sont licenciés.
Les modalités pratiques seront précisées dans les mois à venir, mais selon la ministre, il s'agit « de s’assurer que le mouvement sportif prend les mesures pour bâtir un véritable cordon sanitaire autour des pratiquants » afin que « la saison prochaine, les familles qui inscriront leurs enfants dans un club, une association sportive [...] soient assurées qu’il y a un avant et un après ces révélations dramatiques ». Tous les éléments sur le fonds social de solidarité et les démarches indispensables CLIQUEZ
Je vous souhaite à tous un bon confinement, et une rapide sortie de crise.
Patrick Vajda Président de l’AFCAM Lire la suite |
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